Selon la définition du Larousse :
« Verbe transitif, en latin : communicare.
1- Faire passer quelque chose, le transmettre à quelque chose d’autre ex : le soleil communique sa chaleur à la terre
2- Transmettre à quelqu’un un savoir, un don, faire qu’il ait ce savoir, cette qualité…
3- Faire partager à quelqu’un, un sentiment, un état, faire qu’il ait le même sentiment. »
Se rappeler que tout part de soi… Pour aller vers l’autre ! Et que l’autre, avec sa perception, son histoire, y répond.
𝓓𝓪𝓷𝓼 𝓷𝓸𝓽𝓻𝓮 𝓺𝓾𝓸𝓽𝓲𝓭𝓲𝓮𝓷, c’est le troisième point qui nous titille, met de la tension dans nos relations ; nous avons envie que l’autre nous rejoigne car, quand quelque chose d’intense nous assaille… Nous sommes comme un tout petit…. Vulnérable…
Et reconnaitre cette vulnérabilité demande tellement de courage !
La tentation est grande alors de remettre, sur l’autre, toute notre fragilité qu’il vient toucher. « TU m’as blessé… », « TU es égoïste », « TU es à côté de la plaque »…
Parce que nous sommes des personnes en interrelation, et qu’aucun programme à l’école n’enseigne la prise de recul, ce petit pas de côté, bien souvent, nous sommes « en réaction » …
Et c’est tellement dommageable pour la relation, plus vastement, pour la société !
Imaginez la vie, si on vous avait enseigner :
1- Que nous sommes des êtres émotionnels (avec nos joies autant que colères, nos tristesses et que ces émotions , sont aussi acceptables que la joie pour peu que l’on nous apprenne comment les partager en écologie relationnelle pour que cela reste autant authentique pour soi que respectueux vis-à-vis de l’autre !)
2- Que nous ne sommes pas responsable de ce que l’autre ressent mais que NOUS SOMMES RESPONSABLES DE CE QUE NOUS RESSENTONS, et après, de ce que nous exprimons …
Sans nous dédouaner, nos réactions font appel à nos archaïsmes de protection, notre histoire familiale proche et aussi, notre transgénérationnel (l’épigénétique le démontre au travers de traumatisme vécu sur des générations précédentes ; il révèle dans notre présent, des maladies, des modes de fonctionnement inadéquat au vu de nos expériences présentes) …
Cela amène alors de l’indulgence envers soi… Et par là même… De l’indulgence envers l’autre …
Il appartient à chacun de faire ce travail archéologique.
Quand nous vivons en nous une réaction forte…
Nous suscitons, chez l’autre, une réaction qui peut l’être tout autant…
Avoir conscience de cela, cela permettrait de ne rien prendre personnellement quand nous recevons une « critique », ce que l’on pourrait perçoir comme une attaque.
Et dans notre relation à l’autre, cela change tout !
« Ce que tu m’exprimes est tellement intense
Je perçois que tu souffres à travers ce que tu dis… Te voir souffrir, c’est aussi difficile pour moi … »
C’est tellement doux de garder en mémoire :
« Ce que cet autre me partage, est reflet de ce qu’il vit (pas de ce que je SUIS) c’est sa vision émotionnelle avec SES expériences passées, son histoire et je ne suis pas ce qu’il projette sur moi.
Et juste à prendre conscience de cela…
Je ne suis pas ses accusations quand il est en colère…
Il tente la reliance, AVEC TOUTES SES FRAGILITES, son humanité pour que je comprenne conscience de combien il souffre…
Prenez un temps… Respirez avec cette pensée…
« Il tente la reliance, AVEC TOUTES SES FRAGILITES, pour que je comprenne combien il souffre… »
Voyez comme cela respire en vous avec cette conscience-là …
Comment maintenant, vous le percevez?
Prenez soin de vous,
Emmanuelle BROSSET-MENGUY
En Quête de Soi ANGERS, Emmanuelle
07 49 72 60 67
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